Salut salut salut,

 Bon alors voilà, ça fait 4 fois que je recommence ce mail et j’y arrive pas !!!!

J’arrive pas à écrire un truc à la hauteur de ce que j’ai vécu hier soir. Les mots sonnent creux, ou alors c’est complètement neuneu, ça transpire pas l’état dans lequel je me trouve depuis hier soir le moment où je me suis glissée sous votre chapiteau, attendant de votre prestation une heure ou deux d’envol au-dessus du quotidien qui pèse un peu trop en ce moment.

Alors voilà, on a des attentes quand on va voir un spectacle mais pour le coup, vous m’avez complètement bousculée. J’ai pris ma place sur le petit banc de bois, et j’ai bu votre spectacle jusqu’à l’enivrement. Je crois qu’un morceau de moi est resté avec vous ! J’aurais voulu vous dire mille trucs mais comme je suis bloquée niveau création, je vous prie seulement de croire que vous êtes fabuleux et que vous m’avez très profondément touchée. Il n’y a pas de mots pour décrire le flot d’émotions qui m’a gagné hier soir. J’étais comme une gamine qui a envie que ça dure…encore et encore…

 Tout simplement MERCI et continuez d’exister, continuez de donner à d’autres comme moi des thérapies ponctuelles, persistez à donner du rêve, à diffuser cet amour qui transpire de votre troupe, qui vient piquer petits et grands qui garderont en eux un souvenir singulier de vos prestations, vos visages, vos sourires, vos musiques…

 PS : Si vous retrouvez le petit bout de moi, gardez-le encore parmi vous, s’il vous plaît. Il se fera tout petit et ne sera pas exigent, c’est promis. Je le récupère la prochaine fois que vous venez par chez nous. Si vous voulez que je vous verse une pension, faites le savoir, vous avez mon mail désormais.

Méthamorphosement vôtre,

Mylène (Mende)