Si me parles encore de ta mère, je te crève les yeux
Création les 22 et 23 octobre 2010, sous chapiteau sur le site du Pont du Gard
Après 2 semaines de laboratoire de recherche, 2 représentations publiques.
D’après Œdipe roi, Sophocle.
« La quête de soi, c’est ce besoin effrayant de nous extraire de nous même. J’ai choisi de parler d’Œdipe, parce que le mythe représente à la fois la fatalité d’une transmission, une prise de pouvoir, une tragédie familiale, un bouleversement, une douleur brute, un malaise existentiel. Alors même s’il est dangereux de ne pas correspondre à l’idée que le public se fait de nous, car il ne recule pas volontiers dans ses avis, je prends l’occasion de ce laboratoire, pour évoquer ce qui nous préoccupe aujourd’hui. C’est une mise à nu des peurs, des angoisses et des espoirs, c’est révéler l’incongruité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. On reste toujours démunis par rapport à sa souffrance intime, la création permet à ses traumas de se manifester et de trouver peut être un sens. Je profite donc de la légitimité d’un spectacle pour sublimer doutes identitaires, faiblesses du libre arbitre face à la fatalité, et troubles intérieurs.» Marie Molliens
« En fin de compte tout s’arrange, sauf la difficulté d’être qui ne s’arrange pas » Cocteau
ÉQUIPE
Écriture et mise en scène
Marie Molliens
Création scénographique
Vincent Molliens
Création musicale et et musiciens
Benoît Keller, Christian Millanvois
Artistes de cirque
Luca Forte, Julien Scholl, Mathieu Antajan, Vincent Molliens, Séverine Bellini, Vincent Mignot
Régisseurs
Arnaud Gallée, Hélène Molliens, Bernie Bonin
Avec la participation de Fanny et Joseph Molliens et du petit Corentin
Coproduction
La Verrerie d’Alès PNC-LR, l’EPCC Pont du Gard, Cie Rasposo.